Le Quartet Arnaud Van Lancker

Après nous avoir emmené tourner et valser chez Rosa et chez Gilles, nous entraîne chez Leyou dans une longue errance musicale.

Nono n’est pas le genre de type à qui on chercherait des poux dans un bar !
Nono, c’est une stature, une force, une présence. Mais quand on le connaît, on l’adore, lui et son univers poétique, sa folie, son humour et son exigence artistique.

Ce quartet de musiciens qui jouent ensemble depuis plus de vingt ans, aux quatre coins du monde, est composé de Yann Deneque au saxo,
et à la clarinette, de Benoit Sauvage à la contrebasse, de Frederic Tetaert, à la guitare manouche et de Arnaud Van Lancker, à la composition et à l’accordéon.

Nono, pour t’avoir souvent écouté, toi ou le Tire-Laine, en bal ou en concert, je connais tes multiples influences, tzigane,
klezmer, en passant par la musique orientale et le jazz !
C’est ce qui donne en bal cette formidable énergie, joyeuse et festive.

credit photo Lavoixdunord

Je ne suis pas musicien, alors j’ai peut-être en écoutant le cd, des sensations différentes : plus d’images que d’ harmonies…

Après plusieurs écoutes de ton nouveau CD, j’ai eu l’impression d’avoir été aspiré dans une sorte de balade, tant joyeuse que nostalgique !

  • Mais c’est tout à fait ça !
    Bien vu, une errance à travers un quartier de chez nous, racontée avec des notes ! J’aurais pu le nommer « errance de par nos rues ».

Un type marche sans but, dans un quartier sans charme, dans une rue bordée de maisons de briques sales, les mains dans les poches, ne pensant à rien. Il avance, simplement.
Et puis, c’est Poulpiche ! …un bar, des copains l’appellent, il y a du bruit et de la musique.

Et puis, il repart traîner dans les rues, au hasard. Il rencontre Marie-Christine !
La joie revient, ils partent bras-dessus, bras-dessous. Avec elle, une envie de chanter des paroles sans rime ni logique à tue tête. Entraîné le temps d’une valse lente, on rentre chez soi. Tout compte fait, la journée s’est bien passé : belles rencontres, de la danse, des chants et des gens… Mais Ti Leyou les attire au centre du bar, tourne et tourne et valse !
Elle n’est pas pressée de rentrer.

Bouftou… s’asseoir, prendre un dernier verre, reprendre son souffle…

Vendeurs de rêve, un dernier petit tour? Il faut rentrer, il est déjà très tard.

Rentrer ! Accompagné, fatigué, mais valsons encore une fois, sur la route du retour. C’était une belle journée ! MERCI Nono pour cette belle errance poétique.

Jihem


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