L’esprit de Noël !

La Chronique de Zef

Çest bientôt noël et avec lui, va arriver l’esprit de Noël. L’esprit de Noël, c’est l’esprit qui souffle sur le monde un vent de charité, on a envie d’être gentil avec ceux qui sont dans le besoin, ça ne dure qu’un mois, le premier janvier on peut refaire comme d’habitude.

Bien des associations essaient d’occuper le terrain pour tous ceux qui sont dans le besoin, le Secours pop, les Restos et j’en oublie. D’aucuns disent que ce serait bien à l’Etat de s’y substituer pour s’occuper des pauvres. Alors déjà ils s’occupent bien des pauvres, il en produit chaque année. Et il y en a de plus en plus, parce que le pauvre a tendance à se reproduire. Le riche c’est pour la transmission le pauvre pour la distribution. Le riche compte ses héritiers, le pauvre compte sur ses enfants. Et sans vouloir paraphraser un humoriste déjà connue et vieillissant comme moi, des pauvres il y en a de plus en plus chaque année, mais j’ai l’impression que ceux de l’année prochaine sont déjà là. En plus si vraiment l’Etat s’occupait pleinement de distribuer des repas aux pauvres. Dans deux ans les repas sont distribués sous forme de subvention en ticket qui permet d’échanger de matières alimentaires issues de l’excédent de l’Union Européenne seulement si le vétérinaire est scorpion ascendant cancer et qu’il appose son visa un soir de pleine lune et seulement après que la Commission Européenne qui siège tous les trois ans ait sacrifié deux jeunes vierges, un garçon et une fille, le sacrifice inclusif, et lu dans les entrailles d’un poulet élevé aux alentours de Tchernobyl .
Autant s’en occuper soi-même. Et je parle plus facilement des associations caritatives, que je m’approche de la retraite et que j’ai fait mon compte. Ah mon compte est bon. Après je serai moins difficile, je mangerai plus que du mixé. Selon un ancien président quand on devient pauvre on perd ses dents. Le dentiste étant trop cher elles se déchaussent vous vous retrouvez avec vous gencives pieds nus. Et vous remarquerez que des dents déchaussées ne sentent pas des pieds. Si je résume la situation, aujourd’hui on n’a encoure moins le droit qu’avant ni d’avoir faim, ni d’avoir froid. J’ai vu l’abbé Pierre, le film. Pas le vrai abbé Pierre, je suis sous anxiolytique pas sous LSD. Ça remet votre solidarité en place. Et cette phrase me reste : « on fait des refuges pour les chiens et les humains on les laisse crever ». Je pense que je peux vous laisser là-dessus, en espérant n’avoir choqué personne et surtout Joyeux noël.

Zef

Total
0
Shares
Previous Article

Jef Aérosol, de l’ombre vers la lumière

Next Article

Cent-mille-pieds sous les Mers… ou l’Histoire du Tunnel sous la Manche

Related Posts