un peu romains, un peu germains, un peu juifs, un peu italiens, un peu espagnols, de plus en plus portugais, peut être, qui sait, polonais et je me demande si déjà nous ne sommes pas un peu arabes.
(ou Hongrois, j’en connais un, mais chut.)…
En mai 1987,
à l’occasion d’un colloque sur la France et la pluralité des cultures, François Mitterrand avait conclu son intervention par ce texte Tout était dit en très peu de mots, mais c’était François Mitterrand, une autre culture.
Wazemmes n’est pas ce que certains disent.
Pas plus d’insécurité qu’ailleurs, quelques agressions, mais plutôt moins que dans d’autres quartiers ou villes proches, suivez les faits divers de La Voix du Nord. Des pickpockets ? Allez faire un tour à Paris pour visiter la Tour Eiffel et cousez vos poches !
Des dealers. C’est ce qu’on dit… la rumeur, le super-marché de la drogue. Ce n’est pas parce que quelques jeunes squattent des coins de rue qu’ils sont tous négociants indépendants ! De toute façon, avec les caméras de surveillance, le problème, s’il y a, devrait être très vite résolu. C’est vrai que certains « placiers zélés » de parking font un peu de pressing, mais il suffit de dire, ‘non, merci’, pour l’instant, c’est encore gratuit.
C’est vrai que le soir, certaines terrasses de bars sont un peu bruyantes, j’appelle ça de l’ambiance festive .
Je connais d’autres quartiers où la mode est de rouler sur d’énormes motos, sans pot d’échappements sans casque, et en sens interdit ou sur les trottoirs, c’est plus que de l’insécurité, c’est de l’homicide programmé. On se gare en double file pour aller à la banque, au tabac ou dire bonjour à un copain. Peu importe, on met les warnings, ne râlez surtout pas, vous déclencheriez une émeute.
Une autre tendance, c’est de se coucher sur les capots des voitures pour faire un petit somme, pourquoi se gêner ?
Mais Wazemmes, c’est aussi et surtout :
La coexistence pacifique de gens de toutes origines, le marché du dimanche, Wazemmes l’accordéon, le Festival de la soupe, la tente des glaneurs, la Maison Folie, des bars musicaux, des restaurants des plus sympathiques, une diversité dans les commerces unique à Lille. Des dizaines et des dizaines d’associations. Maintenant un festival du film, des artistes de talents, musiciens, sculpteurs ou peintres, une grande concentration de talents. Et bien sùr, des élus attentifs, prêts à relayer toutes les initiatives intéressantes.. Alors, zut, ceux qui n‘aiment pas Wazemmes, n’aiment pas les autres.
JIHEM en colère.