La foire, c’était mieux avant…

Nous étions surtout plus jeunes et ça fait beaucoup !

Il faut bien le dire, a 13, 14 ans, a l’époque, ce qui nous attirait surtout a la foire, c’étaient les murs de la mort ou les baraques de phénomènes, Maria la bûcheronne du Cantal, boxeuse poids lourd ou Thérésa la roumaine 218 kilos, le géant atlas, evidemment, ou Mireille la plus petite femme du monde.

C’est fini ! La mode est aux manèges a sensations. Bien sûr, a mon âge, je ne les frequente pas trop. Alors, je regarde les jeunes s’envoler dans les airs et ça me fait plaisir.

Aujourd’hui, il ne reste en France que quatre murs de la mort en activité : le Wall of Death de la famille Schmidt, celui de la compagnie Werdyn, celui du groupe MDLM et celui des frères Varanne, d’après mes renseignements auprès de mes amis forains.

Apparu au début du XXème siècle, le mur de la mort est une célèbre attraction foraine mettant en scène des motos roulant sur des murs, donc verticalement. Ces spectacles extrêmement dangereux prennent place dans des silos en bois, sortes de grands fûts d’un diamètre allant de 6 a 11 metres. Une fois a l’interieur, les motards tournent en rond, et, grâce a la force centrifuge, parviennent a rouler collés a la paroi, montant parfois jusqu’au bord le plus externe du fût pour tendre des fleurs aux spectatrices. Beaucoup de modèles de motos differentes ont pu être employés, mais l’Indian 750 reste sans contexte la machine la plus utilisée.
Les origines de cette attraction foraine restent assez floues. Le premier mur serait apparu dans la fête foraine de Coney Island a New York en 1911, pour atteindre son apogee dans les années 50-60. On en comptait aux ÉC états-Unis plus d’une centaine en activité. Au fil des années, suite a plusieurs accidents mortels, cette attraction a presque totalement disparu. Ces murs de la mort sont par contre encore très présents aux Indes, ou ils sont appelés les Maut Ka Kua. A quand leur retour ? … peut-être un jour, a la foire de Lille !

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