Comme s’il savait qu’un processus secret se mettait en place dans son cerveau sans même qu’il le commande. Les livres le nourrissent, le font se sentir libre, lui permettent de fouler des terres qui deviennent de plus en plus familières, le font frissonner, le rendent incrédule. Il pleure parfois, et aime voir ses larmes se répandre sur les pages et flouter le texte. Il s’approprie les mots. Il s’approprie les codes. Il commence à rejeter, et à modeler la plume qui lui permettra à son tour de poser des mots sur du papier. Il écrit.
Scolti