Le label « Danceteria »

9/ Est-ce plus difficile aujourd’hui pour un label de vivre de sa passion ? quelles sont les différences fondamentales entre le monde de la musique d’aujourd’hui et celui des années antérieures ?

Dans les années 80, il y avait un gros public consommateur de musique, donc des acheteurs de disques …. cela semble avoir un peu disparu aujourd’hui.

Merci encore d’avoir accepté de me rencontrer et d’avoir pris du temps pour répondre à ces quelques questions.

SYLVAIN

NOTES EN BULLES – Disquaire – Libraire
172 rue Solférino 59000 lille – Tél : 03 66 96 01 12
 www.notesenbulles.fr

Laisse les rêver et voguer dans leurs souvenirs, ça leur fait tellement plaisir.

Caché derrière tes vinyles Sylvain (Notes en Bulles), je t’envie. Tu baignes dans la musique et tu as l’air heureux. Toujours le sourire, même quand les vieux squattent ton magasin en pleurant sur leur jeunesse.

– « Notre musique, ah ! c’était la vraie, hein Michel? les Bourgeois de Calais, en 63 au Touquet, dis donc, on emballait ferme. »

Comment qui s’appelait le batteur des Chaps, c’était pas Quiquet ou un nom comme ça ?

– Mickey, un matheux de Lens.

-Ah oui, y avait aussi les Shakrans, les Fedows et les Gogonis, chemise à jabot, veste en lamé rouge vif. brillant au sunlight des roses blanches. Burt Blanca, tiens il a peut être un vinyle de Burt ?

-Le petit prince du twist qu’on l’appelait en Belgique.

-C’est vrai, fallait aller à Tournai si tu voulais acheter de la vraie musique.

-À Lille, y avait  l’Eden, mais pour dénicher un Jauni, un Dique ou un Heidi fallait soulever 300 Verschueren ou 200 Paulette Merval.

-Burt, tu parles, à coté d’Adamo, il déménageait le mec.

-Savent plus jouer de la guitare les jeunes, c’est mou, y a plus le rythme de Chuck ou de Jerry.

-Sylvain, laisse les rêver et voguer dans leurs souvenirs, ça leur fait tellement plaisir. Ça leur évite de pleurer sur leur jeunesse.

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