RENCONTRE AVEC… LENA DELUXE petite fille du VELVET.
Je l’avoue, j’ai honte, je ne connaissais pas Léna DELUXE. Un ami m’en avait parlé, c’était rentré d’un côté et ressorti de l’autre, et puis j’ai vu qu’elle était programmée sur un festival, à Fives. Nous nous sommes donné rendez-vous au café Diskaire de la rue Colbert. Je ne connaissais pas non plus le café Diskaire, décidément il est plus que temps que je sorte de mon cocon. Léna m’attendait, le visage noyé dans une masse de cheveux blonds, souriante, un peu surprise de ma demande d’interview. J’annonais les quelques renseignements que j’avais trouvés sur internet, mais très vite elle s’est mise à se raconter, fougueuse, passionnée, motivée, d’une formidable confiance en elle, surprenant, chez ce petit bout de femme (excuse moi Léna).
« J’ai fait les Trans-musicales de Rennes en 2010. Le Printemps de Bourges en 2011
Une longue tournée comme pianiste dans le groupe de Brisa ROCHE, chanteuse américaine de pop folk, qui un jour, nous a tous emmenés à New York, pour rencontrer Henry HIRSCH, un producteur de génie. Il a installé son studio dans une église désaffectée, enregistre dans les conditions des années 70, sur bande magnétique, à la recherche du son si particulier des albums de cette époque. Il collabore avec Lenny KRAVITZ, Mick JAGGER et tant d’autres.
En septembre 2011, après avoir obtenu une bourse musicale de 4000 euros, de Domaines Musiques, je pars pour New York, enregistrer chez Henri, un album de sept titres. Aux États Unis j’attrape une mononucléose : deux mois coincée sur place, impossible de reprendre l’avion. J’y suis retournée en avril, pour terminer le mixage. Belle et grande expérience que de se confronter au professionnalisme américain, à l’obligation de toujours devoir se surpasser, mais je peux l’avouer, à la limite de mes forces. C’était une expérience très intense et parfois difficile.
L’album est enfin terminé.
Il me faut trouver un label ou créer le mien, un autre problème à résoudre, ou passer par le CROWD FUNDING sur internet. Que ceux qui croient en moi souscrivent, je suis mille fois preneuse. Si l’album MIRROR FOR HEROES est en stand by, le clip du premier single, REEPERBAHN ( du nom d’un quartier très spécialisé de Hambourg) lui, est terminé