A New York, Barcelone ou Marrakech, c’est tout à fait courant les cireurs s’agglutinent à la sortie des hôtels touristiques. A lstambul, il y en a tellement qu’on imagine une nation de cireurs de chaussures.
Mais à Lille, c’est la première fois que j’en entendais parler.
Tout simplement par ce que nous attendions François, un type qui n’a pas peur du boulot, passionné depuis toujours par le cuir et la chaussure, a eu une réflexion évidente : il y a un créneau à prendre,
d’un coté le flux d’hommes d’affaires pressés qui transitent par la gare Euralille, de leurs hôtels à leur train pour Paris, Bruxelles ou Londres, pressés mais attentifs à leur tenue, et d’un autre côté, c’était évident, François avait trouver le chaînon manquant, un service et une façon de gagner sa vie.
Et que de rencontres, un industriel Marseillais régulier, tous les lundis, en départ pour Bruxelles,
deux diplomates anglais en transit et des curieux. De 6h30 à lOh, tous les jours près de l’escalier roulant d’Euralille, le dimanche matin sur le marché du vieux Lille place du concert ! Bientôt, place Sébastopol
sur le marché du samedi et le deuxième samedi du mois à Hellemmes, à la Courte échelle.
« J’aime ce que je fais et parler chaussures avec mes clients, vous n’imaginez pas comme ces hommes d’affaires sont attentifs à leurs chaussures, à l’heure où, dans le métro, on y voit plus de Nike ou d’Adidas que de beaux cuirs. »
Jihem