Sandrot : couleurs et lumière

Sandrot : couleurs et lumière

« Enfin une femme ! » Voilà ce qu’a pensé l’artiste Sandrot lorsqu’elle a été choisie pour être la toute 1ère marraine de Solid’Art Lille 2024. C’est elle qui présidera, cette année, à la destinée de la 10ème édition du salon. L’occasion de découvrir une personnalité lumineuse, à l’image de son œuvre !

Le dessin avant tout
Son accent chantant ne laisse pas de place au doute : Sandrot est marseillaise ! Voilà bien la seule étiquette que l’on peut apposer à son nom, car pour le reste, Sandrot ne réclame qu’une seule chose : la liberté ! Ne cherchez pas à définir son art, selon ses propres mots, elle est une artiste qui peint tout simplement. Très jeune, elle trouve dans le dessin et la peinture un refuge pour exprimer tout ce sur quoi elle peine à mettre des mots. Une passion comme une évidence qui la mènera d’abord sur une voie très académique. Arts appliqués, architecture, restauration d’œuvres d’art, celle qui n’est alors encore que Sandra Guilbot, se forme à toutes les techniques, copie les grands maîtres, se lance dans une activité de portraitiste, commence à démarcher les galeries, mais… rien ne se passe. Le verdict est tombé : l’artiste doit encore trouver son identité. Pendant deux ans, elle cherche, tâtonne, et à force d’essais, elle trouve enfin son style. Sandrot est née et avec elle un art qui vient des tripes, un art tout entier fondé sur l’émotion partagée. Mais comme elle le dit elle-même, « je suis arrivée dans le milieu de l’art comme un cheveu sur la soupe et personne ne me connaissait et surtout personne ne me voulait. » Qu’importe ! L’artiste au tempérament fier et indépendant va utiliser les réseaux sociaux pour se créer sa propre communauté, celle auprès de qui elle trouve soutien et reconnaissance, celle avec qui elle a grandi et avec qui elle partage aujourd’hui tous ses succès.

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