La Chronique de Zef
L’été arrivant, j’ai pris une grande décision ; il y a deux grandes périodes de grandes décisions le 31 décembre un peu avant minuit, et l’été à la fin d’un barbecue. Je vais m’occuper du jardin. Première opération, le débroussaillage ; Alors que j’ai passé le samedi à débroussailler le terrain vague qui me sert de jardin. On aurait dit Indiana Jones avec un rotofil, à la machette j’y serais encore. J’ai même hésité à aller me chercher une chèvre à la S.P.A. Mais non ! Je l’ai fait.
Donc j’ai débroussaillé. Parce ce n’était pas un jardin mais le Zion, comme on dit en jamaïque. La jungle. Il fallait faire quelque chose avant d’avoir des tentes Quechua et des migrants dedans, en train de regarder le chat avec insistance. Donc, j’ai débroussaillé, c’était touffu on aurait dit les sourcils d’Emmanuel Chain. Le débroussaillage s’est vite transformé en fouille. Tous les cinquante centimètres je retrouvais un truc. Je me suis même entendu dire : C’est dingue, ce qu’on retrouve dans un jardin abandonné. Ce que je me dis à moi-même est tout aussi passionnant que ce que je peux garder pour moi.
