La pâtisserie Méert

Le 25 novembre 2022…

c’est au sein de la pâtisserie que l’association « Écrivains des Hauts-de-France » organisa sa grande soirée de lancement avec près de 120 écrivains, auteurs et responsables culturels de la Région.


L’année se termina par une soirée Gaufres et gaufrettes avec Daniel Kay et Jacques Darras, publiés respectivement par Invenit et par Cours toujours éditions.

La Maison Méert renferme, enfin, bien des secrets dans ses sous-sols. Une caverne d’Ali Baba avec près de 5000 ustensiles de cuisine dont la plupart datent du 17 e siècle. Soudain, autour de la cheminée centrale, une accumulation de moules à hosties, de moules à oublies et de moules à gaufres. Les instruments métalliques dégagent une puissance singulière. Ils proviennent directement de l’appartement et atelier d’André Breton, 42 rue Fontaine à Paris. « Lors de la vente de la collection Breton chez Drouot en avril 2003, j’ai eu beaucoup de chance, explique Paul-Henri Guermonprez. J’y suis allé sans beaucoup d’espoir. Et puis, finalement, au milieu des œuvres de Miro, de Dali, de Magritte, de Man Ray, de Duchamp, au milieu des statues de tous les continents, au milieu des manuscrits, les moules à gaufres sont passés un peu inaperçus. » Pas pour Paul-Henri !

La Maison Méert reste attentive à tout ce qui nourrit notre sensibilité contemporaine. La gaufre à la vanille garde le parfum du péché… Le péché de gourmandise. Entre les lèvres, se glisse comme un goût de fruit défendu. Un plaisir coupable.

Dans la Psychanalyse du feu, Gaston Bachelart écrit : « Et déjà la gaufre était dans mon tablier, plus chaude aux doigts qu’aux lèvres. Alors oui, je mangeais du feu, je mangeais son or, son odeur et jusqu’à son pétillement tandis que la gaufre brûlante craquait sous mes dents. »

Hervé LEROY

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