Dès la première page l’auteur met en garde le lecteur
“ n’achetez pas ce livre si vous n’aimez pas ! …”. Suit toute une énumération hétéroclite allant de Mai 68 à Yann Moix, de Vaneigem, la Sicile, Bob Dylan, Charlie Hebdo, Roberto Alagna, mais aussi Léo Ferré, Brel, Zucchero, Mandela, Obama, les Clash, sans oublier la famille Blier père et fils, Michel Rocard etc… Ah ! J’oubliais ! Les « pennes à l’arrabiata » et le Montepulciano. Ça déconcerte, parce que, forcément, on n’est pas d’accord sur tout, l’essentiel, peut-être, mais pas sur tout. Mais laissez tomber, ouvrez ce livre, laissez-vous emporter par la folie de cet esthète allemand, admiratif psychiatrique d’une diva Sud-Africaine. Vous y croiserez au fil des pages la mafia sicilienne, l’amour passion, l’ultra gauche italienne, l’amour encore, l’argent, l’église catholique, ses dérives et la naissance d’une immense artiste violoniste, au centre d’un grand tourbillon amoureux avec un prêtre défroqué. Une folle cavale au son divin d’un violon mythique de 1741 du Maître Guarneri del Gesu qui trouve son épilogue dans une pièce du maestro Paganini d’une dantesque difficulté.