La Gazette des Arts

Et VÖLUND réinventa l’Alambic Gazogène Mobile,

Une sorte de Saint Bernard à pédales, sans les poils, mais avec le bidon.

A l’angle du boulevard Jean Baptiste Lebas et de la rue Gosselet, à l’ombre des platanes, vous tomberez inévitablement sur une drôle de machine, sortie de l’imagination Dalianesque d’un grand artiste qui se veut modeste, d’un esthète de la ferraille torsadée, d’un poète de la récup. Jean Yves Wattelar dit Völund.

A l’âge de seize ans, il débarque dans l’atelier de Jean Pierre Huon, autre excentrique personnage de la faune artistique Lilloise.

Il l’observe, évalue, pose des questions, fasciné par le travail du sculpteur de la rue des Bouchers, la matière l’accapare, l’homme le fascine, il veut apprendre la pierre.

Il crée et produit des œuvres psychédéliques, «un peu maboule», précise Jean Pierre, mais qui donnent tant de plaisir à nos yeux. Qu’est-ce qu’une œuvre maboule, Jean Pierre. Si ce n’est de l’art absolu que l’on ne comprend pas encore ?

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