Les chiens aboyeurs
et atteints de la maladie de Parkinson, aux couleurs agressives qui se tressaillent en couinant jusqu’à l’usure complète des piles d’importation chinoise, heureusement de très courte durée. Les enfants adorent ça, mais je peux vous dire, en connaissance de cause, que pour les parents ce bruit est un véritable supplice.
La MOULE FRITE mini portion
Braderie sans moules, les boules toute l’année. Ce délicieux mollusque qui ne daigne s’ouvrir et délivrer tout son parfum qu’à une certaine température, baignant dans un petit vin blanc sec, accompagné d’oignons d’une branche de céleri et d’un peu de poivre se sacrifie, début septembre pour notre plus grand plaisir.
Les gens du nord en raffolent a la braderie, mais aussi toute l’année, et oublions ce dicton idiot des « mois en r » .
Un petit conseil, recherchez les petits restos de quartiers, qui les préparent amoureusement pour leurs clients fidèles. Laissez l’hyper-centre aux touristes de passage, vous risqueriez, comme ça m’est arrivé l’année dernière, après une bonne demie heure d’attente, de vous retrouver avec 14 moules dans une barquette en plastique et 11 frites pour le prix d’un bon gros poêlon bien rempli et un copieux saladier de frites dans une rue calme de Wazemmes.
LES MUSICIENS des hauts PLATEAUX ANDINS
Le son de la flûte andine est beau à partir de quatre mille mètres d’altitude, mais au niveau de la mer, il a tendance à vous perforer les tympans. Les percussions préenregistrées vous font tressaillir le bas ventre, et les petites femmes péruviennes sont persuadées que, dans le Nord, tout le monde s’habille avec d’authentiques pull andins venus d’ailleurs. Les différents groupes se livrent une telle concurrence à force de décibels, que ce n’est plus de la musique, c’est une torture. Contrairement à ce qu’ils recherchent, cela a plutôt tendance à nous faire fuir !