Ça y est ça recommence, Ça dépasse la mesure. Le trop plein. Oui le trop plein parfaitement.
Parce que, c’est reparti, en ce moment quand je mets de l’essence dans ma voiture et que je regarde le prix, je me demande si je n’en ai pas trop mis. Comme si j’avais un réservoir plus grand soudainement, mais non. C’est le même.
Pour tous ceux qui vont faire le plein dernièrement ;
on va exclure pout ceux qui sont assis mollement sur les fesses dans le sable face à l’eau en sirotant un cocktail qui, au litre dépasse largement le prix du sans plomb. Mais il s’en tapent ils sont en vacances.
Pour ceux qui font le plein, donc, il y a trois réactions possibles :
Réponse A : Un léger picotement comme une épilation du sillon fessier par surprise et qui a fait pleurer les yeux.
Réponse B : Votre banquier vous a appelé aussitôt en criant : Oh vous êtes dingue. Vous faites le plein d’un Airbus ou quoi ?
Réponse C : Vous avez éliminé au fur et à mesure tout ce que vous étiez parti acheter, en partant de je vais aller à la Biocoop « parce que je dois manger sainement » en finissant par Aldi « ce n’est pas si mal il parait ». Jusqu’à « bon, ben je ne mangerais pas gras, ce mois-ci ». On a le choix entre bioéthanol et cholestérol. J’avais à peine raccroché le pistolet, qui porte bien son nom sur le coup, j’ai regardé le montant, j’ai cru que j’étais en train de racheter ma voiture. Je me suis dit à ce « prix-là », le pompiste va me proposer une extension de garantie.
