Le bon vivre

Le potjevleesch au patrimoine gastronomique de la france

Pierrot a mille fois raison ! La semaine dernière, il était très énervé, et quand il s’énerve, même les monts des Flandres en tressaillent!

– Dis moi pourquoi les Alsaciens ont leur choucroute, les Bourguignons leur coq au vin, les Marseillais leur bouillabaisse et les Carcassonnais leur cassoulet, tous des plats de choix, élus au patrimoine gastronomique des français et nous ? Rien. 

On ne parle de nous que pour nos moules frites ! à croire que dans le nord, il n’y a que ça et la fricadelle de Beurgues vantée  par Dany Boon. 

Le Potjevleesch, plat traditionnel du Westhoek, celui que les marins emportaient quand ils allaient pêcher la morue à Terre Neuve.

Celui qu’on servait avec un peu de salade, au milieu de l’après midi, pendant les mariages, avant d’attaquer le repas du soir.

Celui que nos flamandes gourmandes comme pas une concoctaient avec amour pour partager avec leur mari pendant les moissons. Celui que faisaient les mamans, toujours en réserve, au cas où des amis resteraient manger à l’improviste un dimanche soir.

Et celui de Pierrot, qu’il veut généreux, celui qui déborde de l’assiette, avec juste ce qu’il faut. Toutes les viandes enrobées de gelée au parfum subtil quand elle fond au contact des bonnes frites au gras de bœuf.

Là, ça devient un monument, ça entre dans la légende, ça te fout les larmes aux yeux. Avec un bon calice de bière, il n’y a rien de meilleur pour un Chti, après il n’y a plus qu’à aller faire la sieste.

Amis épicuriens, Chtis avant tout, reprenons le combat, pétitionnons, apostrophons les élus, il faut absolument que notre Potjevleesch entre au patrimoine culturel et gastronomique de la France !

Jihem

Bernard Dimey c’est sur la butte qu’il a trouvé son Eden.

Né à Nogent en Bassigny,  Poète, peintre, écrivain, touche à tout, perdu dans un monde qui ne l’a pas tout de suite accepté.

Il survole le service militaire sans y prêter attention, mais il y découvre les brumes de l’ivresse et « le Pichet du Tertre» à Montmartre lors d’une permission.

Il n’en sortira plus, les petits verres l’inspiraient, c’est là qu’il écrira ses plus beaux textes et de petits chef d’œuvre comme Syracuse, chanté admirablement par Henri Salvador.

Pierrot a une profonde admiration pour ce poète, il vous contera quelques textes choisis, ceux qu’il aime, comme : «Le cul de ma sœur, ivrogne, mémère» et des tas d’autres petites merveilles.»

Places limitées, Réservez avant de venir. La Marmite de Pierrot 03 20 92 12 41 ou par mail : pierrot@pierrot-de-lille.com

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