Alexandre Blondioux est le dernier champion du Monde dons la catégorie,
« Sauces chaudes accompagnant les frites » Son parcours explique sa performance.
Alexandre Blondioux habite la périphérie lilloise depuis environ quatre ans. Alexandre est bienheureux dans sa nouvelle commune : « Pour moi, c’est l’endroit idéal et les gens y sont très accueillants »
Avant de jeter l’ancre pas loin de la Deûle, Alexandre a pas mol bourlingué. Il est né à Dinant, en Belgique où il a entrepris des études de cuisine à l’école hôtelière de Namur avant de se perfectionner auprès de celle de Chicago (USA) Son parcours professionnel ressemble au catalogue d’une agence de voyage : USA, Éthiopie, Sénégal, Île Maurice, Croatie, Tunisie etc. Sa cuisine est un métissage des influences des pays du Monde qu’il a traversé. Il s’est aussi inspiré des cuisines traditionnelles de Fronce et de Belgique.
Ses parents ont tenu un restaurant pendant plus de 40 ans.
« Sa cuisine était inspirée par les produits locaux, les truites, les écrevisses et les légumes de la région. » Les frites, n’étaient pas le genre de la salle de restauration, mois dons le cadre de la cuisine familiale,
on en servait abondamment avec les sauces qui vont avec. Alexandre a toujours voué une passion
pour les sauces. « J’ai toujours été un soucier, dons le métier», précise le cuisinier qui, actuellement, concocte les recettes pour une société à Libercourt (62)
« Lorsque j’ai appris que le championnat du Monde de la frite avait lieu cette année, tout à côté, à Arros, j’ai décidé de tenter ma chance dons la catégorie « sauce chaude » « C’était une sacrée expérience », poursuit-il. « On travaillait devant 40 000 personnes dans une ambiance de feu. Au début nous étions 100, puis 10 et, à la fin, c’est moi tout seul qui a reçu le diplôme de champion de sauce chaude accompagnant les frites. C’est Florent Lodeyn finaliste Top-Chef 2013 qui m’a remis le prix 1 »
Pour les amateurs, voici la recette d’Alexandre : réduction de Cognac, crème de ferme à 35 %, raifort polonais, vieille mimolette en poudre râpée avec une râpe très fine, poivre de Belem (Brésil) et, à la fin ciboulette fraîche, finement ciselée. Ya plus qu’à !
Jihem